Présenté par les organismes qui requièrent ses compétences de conférencier comme psychologue clinicien, psychanalyste, philosophe et théologien, il précise volontiers que cette dernière qualité et son intérêt pour la sociologie sont plutôt l’expression d’un souci de rigueur intellectuelle dans le cadre d’un métier qui implique un style particulier de lecture du monde, des hommes et des productions de leur esprit.
Il ajoute avec un certain cynisme, comme un « ancien », que sa carrière paradoxale et chanceuse, les mouvances de la vie, le soin aux malades hospitalisés et une certaine intransigeance éthique le firent participer avec bonheur aux trente glorieuses de la psychiatrie française avant d’assister aux débuts de la déréliction marchande de ce soin prometteur et riche d’avenir : « Nous avions la possibilité de faire disparaître la maladie mentale à peu de frais et en respectant la vie des individus, il nous fallait juste du temps… »
[…]
Loin de l’édition, il n’est jamais resté éloigné de l’écriture puisque ses conférences, cours et travaux universitaires comptent plusieurs volumes de notes, de brouillons et de textes parachevés. Ses « Méditations Incongrues » regroupent par ailleurs des réflexions moins professionnelles sur ses lectures et ses observations du monde au sens général. Des éléments de biographie, de correspondances et de poésie sont regroupés dans trois volumes titrés : Biologographies – Mythologomanies – Electrologofolies qu’il préfèrerait laisser ignorés encore un temps, notamment quant à certaines pages délicates pour les gens qui ne savent pas ce que littérature veut dire. Mais, comme pour tempérer ce germe de paranoïa, il ajoute qu’un tel risque a de tout temps été connu ; au moins depuis que les comptables laissèrent des ostraca.
Sous le pseudonyme de Jérémy « Max » Egalter ses nouvelles littéraires en sont à leur second volume.
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