Jérémy Max ÉGALTER, né, avec, au cœur des houillères, en 1951, 1952, 1953… que sais-je, après tout, j’idolâtrerais la vraisemblance et j’irais avoir confiance en des ragots ou des bruits qui courent, des paperasses et des ronds-de-cuir… qu’en sais-je, moi de la vérité en histoire, et de la propagation des rumeurs, après tout je ne sais pas moi-même si je suis venu au monde ou s’il s’est imposé à moi avec du sang ou du charbon dans les veines. Gare à la friction !
Eugène Gabriel KOPP, né, oui, bon, avec une drôle de mine… et s’il était bourré quand il m’a inscrit et que sa mine a fourché ? Ce fils d’agriculteur au double emploi aura glissé sur son papier… Je suis le fruit d’une erreur d’écriture et d’une ivresse.
Eugène Gabriel KOPP, né avec un pseudonyme (tare dominante touchant le cinquante et unième chromosome), est présenté par la presse, du fait de ses qualifications et des milieux requérant ses conférences, tour à tour comme plombier, électricien ou tisserand. Non, ça, ce sont les trois métiers que j’aurais aimé apprendre : la conduite et les jointures, l’énergie qui circule, et les superstructures. Au lieu de ça, je fais tapisserie…
Lecteur passionné, il récuse les catégories littéraires pourvu que la qualité soit au rendez-vous. Écrivain infatigable, il a regroupé cours, travaux, maximes et propos, tant professionnels que privés, en quelques forts volumes mais a choisi d’associer dans un ensemble séparé biographie, correspondances et poésie. Car s’il pense cette dernière inséparable de la trame d’une existence, de son déroulement, consubstantielle aux lieux et à l’être d’un autre profondément ressentis, il en assume aussi les conséquences sémantiques et stylistiques : vies et courriers sont aussi vrais que l’est la poésie. On peut en apprécier la discrète illustration dans sa contribution à une anthologie sur le thème de l’absence...
Eugène Gabriel KOPP, né, oui, bon, avec une drôle de mine… et s’il était bourré quand il m’a inscrit et que sa mine a fourché ? Ce fils d’agriculteur au double emploi aura glissé sur son papier… Je suis le fruit d’une erreur d’écriture et d’une ivresse.
Eugène Gabriel KOPP, né avec un pseudonyme (tare dominante touchant le cinquante et unième chromosome), est présenté par la presse, du fait de ses qualifications et des milieux requérant ses conférences, tour à tour comme plombier, électricien ou tisserand. Non, ça, ce sont les trois métiers que j’aurais aimé apprendre : la conduite et les jointures, l’énergie qui circule, et les superstructures. Au lieu de ça, je fais tapisserie…
Lecteur passionné, il récuse les catégories littéraires pourvu que la qualité soit au rendez-vous. Écrivain infatigable, il a regroupé cours, travaux, maximes et propos, tant professionnels que privés, en quelques forts volumes mais a choisi d’associer dans un ensemble séparé biographie, correspondances et poésie. Car s’il pense cette dernière inséparable de la trame d’une existence, de son déroulement, consubstantielle aux lieux et à l’être d’un autre profondément ressentis, il en assume aussi les conséquences sémantiques et stylistiques : vies et courriers sont aussi vrais que l’est la poésie. On peut en apprécier la discrète illustration dans sa contribution à une anthologie sur le thème de l’absence...
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