Là où Pascal propose une alternative absolue, Descartes lui, dessine une coordination des sciences vers l’élucidation d’une vérité première. Mais son projet le dépasse pour des raisons politiques et idéologiques : homme de guerre autant que philosophe, il n’a jamais oublié de se préserver de ses ennemis ! Il perdit beaucoup de temps à survivre face aux imbéciles qui comme d’habitude étaient en jouissance du pouvoir. Le larvatus prodeo — à part un jeu de mots sur la parabole de la discrétion et une interprétation des fanatiques sur la tiédeur du philosophe — est peut-être aussi un constat de ce qu’on est obligé de faire pour échapper aux canailles : multiplier mensonges et déguisements !
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 14
Voir disparaître les siens, graduellement sentir s’emparer de soi l’inéluctable devenir, dernier rempart de ceux qui suivent, être le prochain sur la liste : quelles angoisses, quelles assurances et quel apaisement.
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 16
Tout a déjà été dit ? Génial, alors on peut y aller ! Et sans se gêner encore !
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 96
Histoire et littérature ne se recouvrent pas ! La science-fiction comme genre littéraire suffirait à l’homme moderne pour le prouver, dit-on. Mais je tiens quant à moi pour acquis que ces genres n’existent que depuis l’imprimerie industrielle et l’éducation obligatoire. Ce débat est cependant secondaire ; il faut avant tout préciser quelle est l’aire de ce non-recouvrement : la perspective théologique est celle qui, menant au progrès d’une lecture comme sens multiple dans un registre unique, a ouvert de facto la voie à la réflexion sur le lecteur et son acte. L’histoire nous précise alors les progrès de la diffusion du, puis des livres ; la philosophie, ajoutant sa division en théorie et pratique, livre une piste supplémentaire, celle de l’herméneutique.
Il me semble par conséquent justifié d’affirmer que la perspective historique n’a pas à s’occuper du développement continu et rigoureux d’une métaphore, mais de la définition de ce qui constitue (l’appareillage !) une archive ou un témoignage : ni une analogie, ni une anagogie, mais quasiment une « tropologie » technique. Ainsi, animée d’un fantasme inverse et d’une tautologie pour les comptes-rendus objectifs dans et par le langage, l’objectivité survit seulement dans le signe..
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 32
Il y a des jours où moi aussi je me demande ce que je fous là !
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 50
Si tout ce qui est écrit est vrai, nous ne pouvons plus échapper à nos rêves.
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 97
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 14
Voir disparaître les siens, graduellement sentir s’emparer de soi l’inéluctable devenir, dernier rempart de ceux qui suivent, être le prochain sur la liste : quelles angoisses, quelles assurances et quel apaisement.
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 16
Tout a déjà été dit ? Génial, alors on peut y aller ! Et sans se gêner encore !
Méditations Incongrues I : L’art subtil de la déception, 96
Histoire et littérature ne se recouvrent pas ! La science-fiction comme genre littéraire suffirait à l’homme moderne pour le prouver, dit-on. Mais je tiens quant à moi pour acquis que ces genres n’existent que depuis l’imprimerie industrielle et l’éducation obligatoire. Ce débat est cependant secondaire ; il faut avant tout préciser quelle est l’aire de ce non-recouvrement : la perspective théologique est celle qui, menant au progrès d’une lecture comme sens multiple dans un registre unique, a ouvert de facto la voie à la réflexion sur le lecteur et son acte. L’histoire nous précise alors les progrès de la diffusion du, puis des livres ; la philosophie, ajoutant sa division en théorie et pratique, livre une piste supplémentaire, celle de l’herméneutique.
Il me semble par conséquent justifié d’affirmer que la perspective historique n’a pas à s’occuper du développement continu et rigoureux d’une métaphore, mais de la définition de ce qui constitue (l’appareillage !) une archive ou un témoignage : ni une analogie, ni une anagogie, mais quasiment une « tropologie » technique. Ainsi, animée d’un fantasme inverse et d’une tautologie pour les comptes-rendus objectifs dans et par le langage, l’objectivité survit seulement dans le signe..
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 32
Il y a des jours où moi aussi je me demande ce que je fous là !
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 50
Si tout ce qui est écrit est vrai, nous ne pouvons plus échapper à nos rêves.
Méditations Incongrues II : L’extase des clercs, 97
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