Corrida de Muerte
Les hauts barons
blasonnés d'or,
Les duchesses de similor,
Les viveuses toutes hagardes,
Les crevés aux faces blafardes,
Vont s'égayer. Ah ! oui, vraiment,
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Les duchesses de similor,
Les viveuses toutes hagardes,
Les crevés aux faces blafardes,
Vont s'égayer. Ah ! oui, vraiment,
Jacques Bonhomme est bon enfant.
C'est du sang vermeil
qu'ils vont voir.
Jadis, comme un rouge abattoir,
Paris ne fut pour eux qu'un drame
Et ce souvenir les affame ;
Ils en ont soif. Ah ! oui, vraiment,
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Jadis, comme un rouge abattoir,
Paris ne fut pour eux qu'un drame
Et ce souvenir les affame ;
Ils en ont soif. Ah ! oui, vraiment,
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Peut-être qu'ils visent
plus haut :
Après le cirque, l'échafaud ;
La morgue corsera la fête.
Aujourd'hui seulement la bête,
Et demain l'homme. Ah ! oui, vraiment
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Après le cirque, l'échafaud ;
La morgue corsera la fête.
Aujourd'hui seulement la bête,
Et demain l'homme. Ah ! oui, vraiment
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Les repus ont le rouge
aux yeux.
Et cela fait songer les gueux,
Les gueux expirants de misère.
Tant mieux ! Aux fainéants la guerre ;
Ils ne diront plus si longtemps :
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Et cela fait songer les gueux,
Les gueux expirants de misère.
Tant mieux ! Aux fainéants la guerre ;
Ils ne diront plus si longtemps :
Jacques Bonhomme est bon enfant.
Le temps est peut-être
venu de lire et méditer la biographie de cette terrible poétesse, et en prime
le poème Viro Major dont voici un extrait.
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