Une consécration !
Les superlatifs me manquent ! Je viens d’être couronné par l’immense Prix Jean Aubert pour un recueil de poésie qui paraîtra par conséquent au
prochain trimestre…
C’est une revanche contre le destin autant qu’un triomphe
personnel : Jean Aubert, un écrivain comme il y en eut peu, voulait préfacer
mon Lorraines que vous connaissez depuis le temps. Mais, la camarde qui
commande sur tout, l’enleva de parmi nous avant qu’il termine son papier.
Depuis, poète en peine, Diogène au petit pied, je le cherche, lanterne à la
main, de nuits en nuits, de deuils en chagrins, de rimes en hémistiches… Et
obtenir cette récompense est pour moi une façon de le retrouver.
« L’heure du dragon »
lui aurait plu, j’ose le penser…
Aussi est-ce à lui que je le dédierai.
Je n’allais pas oublier, évidemment !
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